Le village de Shachukul...

Lors d’un premier voyage au Ladakh, j’ai rencontré Dorjee, un guide de haute-montagne assez génial, à tel point qu’il est devenu mon ami 😁 et j’en suis vraiment ravie ! Dorjee est un homme plein de ressources, il emmène des groupes sur des treks à plus de 7 000 mètres et il vient cet hiver, de remporter la médaille d’or d’escalade de vitesse sur cascade de glace ! Dorjee adore sont pays et ses habitants et met un point d’honneur à nous le faire découvrir, à nous expliquer les traditions et à partager des moments extraordinaires… A la fin de notre 1er voyage, Dorjee nous a proposé de découvrir son village et nous voici partis pour Shachukul, situé à 4 200 mètres d’altitude, au Ladakh…

Les habitants nous ont accueillis dans leurs modestes maisons avec beaucoup de bienveillance, de sourires et de chaleur, autour d’un bon thé de bienvenue…  Nous avons pu partager des moments inoubliables, échanger des regards, des émotions, qui nous ont fait un bien fou, à nous occidentaux quelques fois éloignés des choses simples, authentiques et tellement réconfortantes.

L’immensité des paysages et les conditions climatiques dues à l’altitude rendent la vie des villages difficiles. Pourtant, enfants, parents et grands-parents vivent en parfaite harmonie, prenant soin des uns et des autres, malgré le peu de moyens sur place, restant humbles et généreux…

C’est lors de ce premier voyage, qu’après avoir été aussi bien accueillis avec si peu de choses, un besoin irrépressible d’aider à mon tour les habitants de ce village venait de poindre ! 

Pourquoi aider ce village ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j’ai décidé d’aider le village de Shachukul :

  1. Aide humanitaire : Tout d’abord, ce village manque de ressources de base, comme de l’eau courante dans les maisons, des sources d’énergie pour se chauffer, des vêtements chauds ou des soins de santé. Idée : apporter plus de confort pour les habitants en accord avec eux et suivant leurs besoins.

  2. Responsabilité sociale : Il est important de reconnaître notre responsabilité sociale envers les autres, en particulier ceux qui sont moins chanceux que nous. Idée : essayer de promouvoir l’égalité des chances pour tous les enfants de ce village, qui pétillent de joie, d’intelligence et de bonheur de vivre.

  3. Impact environnemental : particulièrement vulnérables aux changements climatiques et à la dégradation environnementale, les habitants se battent pour tirer un maigre revenu de leurs terres arides. Idée : continuer le travail du Lama Gyaltson K.G et son programme de reboisement de la vallée. Il espère ainsi éviter l’exode rural et permettre aux jeunes adultes de trouver du travail au village…

Petite fille de 3 ans timide qui regarde l'objectif
Petit garçon au pull bleu qui regarde le phototgraphe
2 petites filles qui saluent d'une geste de la main
Petite fille avec des couette qui fait un signe en V avec ses doigts

Les enfants de Shachukul, état des lieux...

Les écoles publiques

Il y a deux écoles au village avec une classe unique : l’une accueille un peu plus d’une vingtaine d’enfants de 3 à 11 ans et l’autre, plus petite, accueille une quinzaine d’enfants.

Les 2 classes ne sont pas chauffées, mais sont relativement bien entretenues à l’intérieur. Les peintures sont fraîches, il y a de la moquette et des tapis au sol et de nombreuses fenêtres pour la clarté. Il y a des fournitures scolaires à dispositions en toute petite quantité. Les enfants ont décoré les murs des classes avec leurs dessins…

En extérieur, le contraste est saisissant. Pas d’isolation thermique et les moyens financiers pour améliorer les bâtiments sont pratiquement inexistants. Cependant, le Directeur, le Lama Gyaltson K.G, veut améliorer l’accueil des enfants, malgré ses maigres ressources, en aménageant un second bâtiment de façon encore plus confortable…

Les enfants sont en congés durant les deux mois d’hiver où la température peut baisser jusqu’à -25.

L'école du monastère

Le monastère bouddhiste accueille une école avec environ 25 moinillons de 6 à 18 ans, avec uniquement des garçons.

Dans l’école, il y a une salle de classe, des chambres-dortoirs, un espace commun pour les repas ou les devoirs et une petite cuisine. Les sanitaires, comme dans pratiquement toutes les maisons du village, sont dehors et très rudimentaires. Le bâtiment principal des lieux de vie n’est pas isolé. Les murs des chambres n’ont pas été entretenus depuis longtemps. La cuisine est très petite et mal équipée.

Chaque chambre contient environ 8 lits superposés et aucun rangements. Les enfants pour la plupart sont issus de familles pauvres et n’ont pas beaucoup de biens personnels. Cependant, cela n’a pas grande importance, car la religion bouddhiste prône également le détachement des biens matériels…

Les enfants grandissent et portent régulièrement la même tenue. Il est urgent de renouveler leur « garde-robe » : des robes monastiques, des pulls, blousons et des sous-vêtements.

Actions déjà menées...

Rencontres avec le Lama Gyaltson K.G, en charge du monastère de Shachukul et Directeur de l’école public du village. 

Dons de vêtements chauds et de fournitures scolaires : livres de lecture, cahiers d’exercices, coloriages, stylos, feutres, crayons de couleurs, crayons de papier…

Actions à venir...

2 petits écoliers intimidés regardent le photographe
4 enfants alignés devant des livres de classe
  • Achats de matériels pour le centre aéré qui s’occupe des enfants durant les 2 mois des vacances d’hiver. Achat de petits instruments de musique, de ballons, et autres matériels : pour le sport, les arts graphiques et manuels, la lecture…
  • Achats pour renouveler les vêtements des enfants moines du monastère : robes monastiques, pulls, sous-vêtements, chaussures.
  • Achats de pots de peinture pour rénover les chambres des moinillons.
  • Achats de livres, de manuels scolaires et fournitures.
  • Achats de vêtements chauds pour les enfants et grand-parents.
  • A plus longue échéance et après concertation avec le Responsable du village : panneaux solaires pour avoir de l’eau chaude dans les maisons, matériaux pour la rénovation ou l’entretien des maisons des foyers les plus pauvres.
Petite écolière qui regarde l'objectif
4 petits garçons adossés à un mur avec une batte de cricket

« En aidant ces enfants et les habitants du village, je me sens en harmonie avec mes valeurs personnelles. Pour moi, le vrai bonheur vient de la capacité de donner aux autres. Aider les habitants de ces villages est une façon pour moi de faire quelque chose de significatif et de positif pour les autres, et cela me procure un sentiment de satisfaction et de plénitude.. ».

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De la part de tous les enfants de Shachukul, de leurs parent, papys et mamies, un grand merci à tous !